mercredi 10 avril 2013

Impression au cinéma : Holy Motors

Mon idée sur HOlY MOTORS :

Ce film, car c'est un film, est spécialement étrange. Il n'y a aucun doute la dessus. Le doute est sur ce qu'il veut dire. J'écris ce paragraphe pour donner mon avis sur le film, mon interprétation, ce que j'en pense et tout et tout. Je viens de voir le film, le générique vient de s’arrêter  J'en avait beaucoup entendu parler avant mais je n'ai rien lu dessus après. Voici donc mes idées à chaud, comme on dit. Il est d'abord trop tôt pour dire si j'ai aimé ou non le film. Il est spécial, il est étrange, c'est mon premier avis. Le film début sur des images d'un homme nue en pleins lancé de je ne sais pas quoi. Ce sont des vieilles images d'archive noir et blanc et embrouillé (Pola X ?). Avec le recul de la caméra, on comprend que c'est une projection de film dans un cinéma. On voit alors Léos Carax, dans son lit, il se lève, il avance, il a un doigt très long en faire et arrive devant un mur où sont peint des arbres. Il passe son doigt dans le trou et avec du mal, ouvre la porte. Il se retrouve dans le cinéma, sur le balcon en haut. Je n'ai pas compris la présence du gros chien. C'est le cinéma des endormis, des éveillés en pleine nuit qui ne trouve plus le sommeille. La salle ne réagis pas au film, souvenir de l'échec du réalisateur lors de son dernier film en 1999. J'ai du mal à comprendre ce que l'on doit comprendre. Que doit-on comprendre ? Est ce un propos sur le cinéma ou sur la vie ? La vie c'est pas du cinéma ! Ou sur autre chose après tout. Pour moi il y a quelque chose comme une critique profonde de la société. On joue tous un rôle ? La société est superficiel ? Chacun peut être qui il veut ? A chaque personnage, on croit en l'histoire. D'où l'idée du propos sur le cinéma, on se laisse prendre au jeu. On sait que le personnage est fictif et on ressent quand même une émotion quand il joue, et non quand il est. Il y a le être et paraître. Ce film ne raconte aucune histoire, il présente de l’atmosphère  il présente une idée. Rien n'est expliqué nul part. C'est comme sa, on ne doit pas savoir pourquoi, on subit et on y croit. Le personnage de Monsieur Oscar est assis à l'arrière d'une limousine blanche aménager en loge et remplis de déguisement ; elle est conduite par son assistante blonde qui s'appelle Céline. Il a un carnet de rendez vous qui lui indique qui il doit être. On ressent une certaine curiosité doublé d'angoisse à la vue furtive de ses pages qui lui dises : "Votre maison" "Votre femme" "Votre victime" ... Néanmoins il n'usurpe pas la vie des gens, c'est comme si la mission lui avait été confier d'établir la tâche que quelqu'un n'a pas envie de faire. Comme si la Holy Motors, que l'on comprend être une entreprise à la fin, paye des hommes pour vivre des moments que d'autres hommes ne veulent pas vivre. Je pense néanmoins que cette idée n'est pas valable pour tout les personnages. On ne sait pas qui sont ses personnes. Si elles sont réelles ou si elles sont les nombreuses vies de Monsieur Oscar. Pour autant la critique de la société se joue pour moi à tout les plans. Ce film nous fait réfléchir sur les gens, ce qu'ils sont et pourraient être. "Pour la beauté du geste". Les plans sont magnifiques, les évènements très artistiques, je pense par exemple au point de lumière quand il se bat ou quand il court dans le noir. L'impression reste bizarre. On termine le film avec la boule au ventre ou le coeur serré mais sans émotions. On ne peut par exemple pas comprendre la façon de penser ou d’être du clochard roux habillé en vert comme pour la St Patrick. Mais ce personnage qui mange des fleurs dans un cimetière souligne l'étrangeté des autres personnages et leurs caractères ridicule, voir provocateur, de faire un shooting de mode pour un magazine dans cet endroit (complètement détourné : les plaques consacré aux morts affichent des publicités pour des sites web "Visit our Site : www.tobeornottobe.com) (d’ailleurs Monsieur Oscar ne meurt jamais, même quand il se fait poignarder ou prend des balles dans tout le corps : réflexion sur le rôle de l'acteur qui ne meurt que dans l'histoire ? Car l'acteur joue un personnage), ou encore de voir un photographe anglais courir après un clochard qui kidnappe sa mannequin, qui semble muette jusqu'à ce qu'elle chante une berceuse, pour prendre des photos. Le clochard de la St Patrick l'enmennant dans des égouts va lui refaire sa robe transformé en burka pour la caché, et va s'allonger nue sur ses genoux. C'est un inversement de perspective intéressant. Le changement d'apparence semble être un thème clef dans ce film au vue des nombreux déguisements de Monsieur Oscar et ses collègues mais aussi au changement qu'il opère sur autrui  Théo, l'homme qu'il tue par exemple, à qui il donne son apparence. Le dernier point crucial sur les apparences est pour moi la famille finale, la famille de singe. Cela me parait être la critique la plus provocatrice de la société. Tout les personnages et situations sont haut en couleur, très marquant voir effrayant, on cherche et on ne comprends pas. Chacun comprend ce qu'il veut de toute façon. Il est minuit, Céline retourne déposer la limousine à la Holy Motors, elle détache ses cheveux et met un masque blanc. Toute les limousines sont entreposées dans un grand entrepôt et elles parlent entre elles en anglais et en français et en clignotant. La conversation est conclus ainsi : L'homme ne veut plus voir de machine.

Un hommage au cinéma en présentant tout les genres entrecoupé par les coulisses-limousines ?


Complément d'informations :

http://www.youtube.com/watch?v=jvVL33O2QzA
http://fr.wikipedia.org/wiki/Holy_Motors





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